Il y a quelques années, le perçage au pistolet était fortement déconseillé, car les modèles d’époque ne permettaient aucune stérilisation complète, augmentant considérablement le risque de transmission de virus et de bactéries entre clients.

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Les tiges étaient souvent trop épaisses, provoquant parfois des microdéchirures des tissus. La procédure était agressive, et les boucles d’oreilles mal positionnées dans de nombreux cas.

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De plus, ces perçages étaient souvent réalisés par des personnes travaillant dans la vente de bijoux, sans formation adaptée ni connaissance des soins post-perçage ou des protocoles en cas de complications.

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C’est pour cette raison que le ministère de la Santé a mis en place une réglementation stricte en matière d’hygiène et de salubrité.

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Aujourd’hui, les choses ont évolué ✅

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Les pistolets autorisés répondent à des normes sanitaires précises :

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• Ils sont équipés d’un dispositif d’effraction cutanée stérile.

• Le bijou est inséré dans un support à usage unique, stérile et jetable.

• Ce support n’entre jamais en contact direct avec la peau, et il isole complètement le bijou du pistolet.

• Chaque emballage est destiné à un seul client.

• Les tiges sont fines et conçues pour laisser circuler l’air, ce qui favorise la cicatrisation.

• Le geste est rapide, doux, sans saignement.

• Le perçage doit être effectué par un professionnel ayant suivi une formation obligatoire en hygiène et salubrité.

• Réservé exclusivement au lobe de l’oreille (aucune autre zone du corps)

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👉 Oui, le perçage au pistolet est interdit… s’il ne respecte pas ces normes.

Sinon, lorsqu’il est réalisé avec du matériel homologué et par un professionnel qualifié, il est parfaitement sécurisé.

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Voici la  mise en ouvre du perçage corporel du pavillon de l'oreille mis pour le ministère de la Santé